El MST

Abstract

Comme tous les mouvements sociaux, le Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre (MST) surgit en raison d’un problème social. En effet, le Brésil, le plus grand pays d’Amérique du Sud et le cinquième du monde, est après le Paraguay celui qui a la plus importante concentration de terre en grandes propriétés. Ceci a donné lieu à un mouvement social de plus de deux millions de personnes. Cependant, il ne représente pas une nouvelle dans l’agenda politique puisque depuis l’époque coloniale, le latifundium constitue le régime principal de propriété de la terre au Brésil. C’est ainsi que les formes, les structures organisationnelles et le contenu du discours ont distingué le Mouvement des Sans Terre des autres mouvements paysans qui l’ont précédé, rompant avec le passé. Leur demande principale, la lutte pour la terre, s’insert donc dans une continuité historique.

As every social movement, the Movement of Landless Workers (MST) arouse from a social problem. Brazil, the most extensive country in South America and the fifth largest in the world is, nowadays, the country with the biggest land concentration just after Paraguay. This problem, that turns out to be the binding element of about two million people that form the MST, is not, nonetheless, a new issue. Since the colonial period, the latifundio became the main land property regime in Brazil. In this sense, at the same time that forms, structure and discursive content have distinguished the Landless Workers from traditional organizations and precedent peasant movements, constituting a break with the past, their main claim, struggle for land, inserts itself in a line of historical continuity.

Como todo movimiento social, el Movimiento de los Trabajadores Rurales Sin Tierra de Brasil (MST) nace y existe a raíz de un problema social. Brasil, el país más extenso de Sudamérica y el quinto más grande del mundo, es en la actualidad el país con mayor concentración de la tierra en latifundios, después de Paraguay. Este problema, que resulta el elemento aglutinador de cerca de dos millones de personas que conforman el movimiento, no es sin embargo un asunto nuevo en la agenda política del país. Desde el periodo colonial el latifundio constituye el régimen de propiedad de la tierra predominante en Brasil. En este sentido, a la par de que las formas, estructuras organizativas y el contenido de su discurso han distinguido a los Sin Tierra de las organizaciones tradicionales y los movimientos campesinos que lo antecedieron, constituyendo una ruptura con el pasado, la principal bandera que reivindican, la lucha por la tierra, se inserta en una línea de continuidad histórica.